En ouverture de la France Music Week, Rachida Dati a annoncé un grand plan pour soutenir l’industrie musicale. Dans le même temps, deux conservatoires, à Lyon et à Paris, ont appris que leur subvention baissait. Drôle de signal…
Rachida Dati, la ministre de la Culture, a dévoilé lundi son plan pour soutenir l’industrie musicale lors du lancement de l’événement parisien. Une aide en trompe-l’œil qui semble favoriser les grands acteurs au détriment des plus fragiles.
Une semaine d’événements consacrés au rayonnement international de l’industrie musicale française précédera la Fête de la musique. Une initiative du président qui divise les professionnels du secteur.
«Ce n’est pas simplement un chiffre. C’est une ambition. C’est un plan de financement massif», a déclaré la ministre de la Culture, Rachida Dati, lors du discours d’ouverture de France Music Week, nouvel événement destiné à promouvoir ce secteur.
La saison des festivals s’ouvre sous la menace d’une réglementation sonore jugée impossible à respecter. Face à la grogne des professionnels, le gouvernement promet de trouver des solutions alternatives.
Des programmations hip-hop et rien que hip-hop. Le phénomène est nouveau, alors même que le genre est le plus écouté en France. Ces prochains mois, ils seront cinq, pour partie portés par de très gros opérateurs. La concurrence s’annonce rude.
À l’aube d’un été qui s’annonce meurtrier, le milieu culturel est déjà sous le choc des coupes budgétaires opérées par de nombreux exécutifs régionaux. Récit d’une bataille idéologique en forme d’offensive contre tout un secteur.
Avec son « plan Camping », la ministre de la Culture veut transformer les artistes en animateurs de la France du pastis et de la pétanque !
L’Observatoire de la liberté de création publie quinze principes à suivre dans tout débat sur l'art.