De nombreuses personnalités, de Laure Calamy à Alice Zeniter et Philippe Torreton, soutiennent ce mouvement de protestation qui dénonce "un calcul dangereux" de la part de l'Etat.
Le gel jusqu’à la fin de l’année scolaire du budget du Pass Culture collectif, un dispositif qui permet de financer des projets et sorties culturels de collégiens et lycéens, révolte enseignants et monde de la culture qui dénoncent un « coup de massue ».
Vendredi 31 janvier, le ministère de l’Éducation nationale a mis fin à la part collective du pass Culture pour l’année scolaire en cours, en invoquant des raisons budgétaires. Une décision incomprise, injuste et contestable.
Le gouvernement vient de décider, sans le dire officiellement, de geler les financements alloués à la part collective du pass Culture, qui permet de financer une large part de l’action culturelle dans le scolaire.
Largement subventionnés, coûteux en termes de production, peu écoutés, les disques classiques reposent sur un modèle économique fragile, et ce parfois au détriment des artistes eux-mêmes.
Il succède dès ce mois de février à Jean-Philippe Thiellay, dont le mandat n’a pas été renouvelé.
Le dispositif, qui permet de faire évoluer les prix des places en fonction de la demande, est à l’origine de plusieurs polémiques aux États-Unis et en Angleterre.
En apparence, l’industrie musicale du Royaume-Uni se porte bien. Mais face à la hausse des factures, au Brexit qui a compliqué les tournées sur le continent et à une taxation excessive, artistes et petites salles peinent à se maintenir à flot.
La ministre de la Culture Rachida Dati a présenté ses vœux le 27 janvier aux professionnels de ses secteurs d’attribution. Une rencontre où dominait l’inquiétude et parfois la colère.
Auprès de « Libération », le département évoque un contexte de restrictions budgétaires et dit vouloir se concentrer sur « ses compétences obligatoires ».
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