Dans un secteur du spectacle vivant en crise et saturé, les jeunes compagnies sont particulièrement vulnérables. Des structures existent pour aider les artistes émergents, comme le réseau Prémisses ou le festival Impatience, qui s’ouvre le 10 décembre.
Le tableau de bord du ministère de la Culture sur les dépenses des collectivités montre une tendance de ces crédits à la hausse, alors que les budgets globaux des collectivités tendent à diminuer. Ces données confirment le rôle majeur du bloc local.
Culture, missions locales, planning familial et autres structures régionales… La présidente du conseil régional a décidé de faire du zèle dans les restrictions budgétaires, laissant les agents inquiets et démotivés. Mais pas dans certaines dépenses très politiques.
Le Conseil régional va annoncer, le 19 décembre, une coupe franche dans ses aides à la culture. Dans le Maine-et-Loire, certaines structures pourraient disparaître.
Le budget de la culture se limite-t-il aux 13 milliards d’euros souvent évoqués ? Le ministère de la Culture n’est en effet pas le seul à participer : les autres ministères et les collectivités territoriales la financent également de leur côté.
Auditionnée la 5 novembre par la Commission « culture » du Sénat, la ministre Rachida Dati a précisé ses intentions sur plusieurs dossiers qui concernent de près les collectivités.
L'agence Auvergne Rhône Alpes Spectacle vivant a mis en ligne début février une fiche sur les modes de financements privés de la culture : parrainage, mécénat et financement participatif. Les auteurs insistent sur le fait que ces recherches de fonds ne s'improvisent pas, loin s'en faut.
Bourses, enregistrements, représentations… Le violoncelliste veut apporter son soutien à de jeunes artistes qui tentent de trouver leur place dans ce milieu sélectif, bousculé par la crise sanitaire.
La limitation des grands rassemblements à 2 000 personnes contraint les exploitants à annuler ou reporter beaucoup de spectacles, selon Daniel Colling, qui demande un soutien financier à l'Etat.