
Plus de 40 % des festivals qui ont répondu à l’enquête du ministère de la Culture affichaient des comptes dans le rouge après leur édition 2024. Seulement un quart d’entre eux a enregistré des recettes supérieures à ses dépenses.
Un bilan contrasté. Le ministère de la Culture a publié mardi 29 juillet son baromètre de l’année 2024. Une année où la France a de nouveau confirmé sa passion pour les rassemblements culturels, avec près de 7 000 festivals recensés. Le baromètre des festivals montre cependant des difficultés économiques : plus de 40 % des festivals qui ont répondu à l’enquête affichent un déficit en 2024, alors que les baisses de subventions étaient loin d’atteindre celles de 2025 pour le secteur culturel.
Sur les 1 800 festivals ayant répondu à l’enquête du ministère de la Culture, le spectacle vivant domine, représentant deux tiers des festivals, avec une large place pour la musique (46 %) et des disciplines comme le théâtre, la danse ou le cirque (21 %). Viennent ensuite le cinéma (11 %), les festivals pluridisciplinaires (10 %), le livre et la littérature (8 %) et les arts visuels (4 %).
Malgré un contexte budgétaire difficile, plus de 80 % des festivals envisageaient une nouvelle édition en 2025. Pourtant, sur les 816 festivals interrogés lors de l’enquête du ministère de la Culture, 46 % ont déclaré un déficit financier pour l’édition 2024. Si les dépenses artistiques et techniques sont en hausse, trois festivals sur dix étaient à l’équilibre et un sur quatre a enregistré un bénéfice. Le ministère de la Culture rappelle dans son baromètre que la baisse des subventions concernait près d’un tiers des festivals répondants.
Développement durable et violences sexuelles
Au-delà des enjeux économiques, les organisateurs ne perdent de vue leur rôle sociétal. Trois festivals sur quatre ont intégré des objectifs de développement durable. « Les festivals pluridisciplinaires, de musique et de spectacle vivant hors musique plus que les autres ; trois festivals sur dix n’en ont pas encore réalisé mais ont engagé des réflexions pour le faire. De façon plus générale, les trois quarts des festivals réfléchissent à mettre en œuvre des actions concrètes », indique l’enquête.
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles devient aussi une
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