Un individu ou une entreprise au Royaume-Uni ne pourra pas demander davantage que le prix d'achat pour un billet revendu. Un coup dur pour plateformes de revente de billets qui assurent que ces plafonds vont pousser les consommateurs vers des sites non réglementés et augmenter le marché noir.
Une petite révolution au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique a annoncé mercredi 19 novembre l'interdiction de la revente des billets à un prix supérieur à l'achat de départ, pour limiter les abus. Les stars de la musique comme Dua Lipa, Coldplay ou Radiohead ont récemment appelé dans une lettre ouverte le Premier ministre Keir Starmer à tenir ses promesses et protéger les fans contre les tarifs exorbitants de ces plateformes de revente et des vendeurs à la sauvette. L'interdiction s'appliquera également aux réseaux sociaux.
Cette annonce est accueillie avec soulagement car elle pourrait mettre fin aux places à 4 000 euros pour un concert d'Oasis, une finale de football, ou une première de théâtre. Le gouvernement veut mettre fin au marché noir de billets qui sévit au Royaume-Uni, et les fans apprécient. "C'est ridicule, j'ai payé 300 euros pour aller voir Oasis, explique une Britannique. Je trouve que ça devrait être au maximum 100 euros. On peut voir à quel point cela peut devenir extrême, à quel point cela peut coûter cher et combien de personnes en profitent. C'est important qu'il y ait une vraie réglementation là-dessus." "Je trouve que toute la politique tarifaire de certaines entreprises est inacceptable, explique un autre Britannique. Cela dissuade les vrais fans d'aller voir ce qu'ils veulent vraiment, et ça crée une concurrence inutile. Je pense que ça devrait absolument être contrôlé."
"J'étais ravi d'apprendre la nouvelle"
Les entreprises qui enfreindront les règles pourront se voir infliger par l'autorité britannique de la concurrence britannique, la CMA, des pénalités pouvant atteindre 10% du chiffre d'affaires mondial. Des frais de revente jugés "inévitables, comme les frais de service", pourront être facturés par les plateformes, mais plafonnés, souligne le gouvernement.
Ces nouvelles règles devraient permettre de réduire jusqu'à 45 euros le prix moyen d'un billet revendu, ce qui représenterait plusieurs dizaines de...
Lire la suite sur franceinfo.fr





