Plus de 40 % des festivals qui ont répondu à l’enquête du ministère de la Culture affichaient des comptes dans le rouge après leur édition 2024. Seulement un quart d’entre eux a enregistré des recettes supérieures à ses dépenses.
La 79e édition du Festival d’Avignon pâtit de l’absence de lignes artistiques fortes et de prises de risque. À de rares exceptions près, théâtre et danse peinent à se montrer à la hauteur des grandes inquiétudes et des violences actuelles.
Entre baisses de subventions, hausse des coûts et déficit structurel, les repreneurs de Garorock pourraient choisir de le déplacer dans le stade Matmut Atlantique.
Pour beaucoup de compagnies de théâtre, la présence dans le Off d’Avignon représente un énorme coût. Qui souvent générera peu de retour sur investissement. Alors, pourquoi continuent-elles de s’y presser ?
Véritable machine à saynètes, la ministre de la Culture, dont la venue dans la cité des papes est encore incertaine, pourrait partager la scène avec les comédiennes les plus chevronnées.
Si la ministre de la Culture Rachida Dati « s’affichait » au Festival d’Avignon, la CGT spectacle a appelé, jeudi 3 juillet, à « refuser de jouer ».
A la fin de juin, le syndicat avait appelé à sa « démission », principalement en raison de « coupes budgétaires » aux « effets catastrophiques » pour le spectacle vivant qu’il impute à la ministre.
Trois écoles privées, l’une historique, les deux autres très récentes et créées par des directeurs de salles avignonnaises, viennent de s’installer dans la ville du théâtre.
"La musique, c'est un lieu de lien social", souligne le sociologue Jean Viard, qui défend une fête ouverte, joyeuse, parfois bruyante, mais bénéfique, notamment pour la jeunesse.
Rachida Dati, la ministre de la Culture, a dévoilé lundi son plan pour soutenir l’industrie musicale lors du lancement de l’événement parisien. Une aide en trompe-l’œil qui semble favoriser les grands acteurs au détriment des plus fragiles.