Véritable machine à saynètes, la ministre de la Culture, dont la venue dans la cité des papes est encore incertaine, pourrait partager la scène avec les comédiennes les plus chevronnées.
Si la ministre de la Culture Rachida Dati « s’affichait » au Festival d’Avignon, la CGT spectacle a appelé, jeudi 3 juillet, à « refuser de jouer ».
A la fin de juin, le syndicat avait appelé à sa « démission », principalement en raison de « coupes budgétaires » aux « effets catastrophiques » pour le spectacle vivant qu’il impute à la ministre.
Trois écoles privées, l’une historique, les deux autres très récentes et créées par des directeurs de salles avignonnaises, viennent de s’installer dans la ville du théâtre.
"La musique, c'est un lieu de lien social", souligne le sociologue Jean Viard, qui défend une fête ouverte, joyeuse, parfois bruyante, mais bénéfique, notamment pour la jeunesse.
Rachida Dati, la ministre de la Culture, a dévoilé lundi son plan pour soutenir l’industrie musicale lors du lancement de l’événement parisien. Une aide en trompe-l’œil qui semble favoriser les grands acteurs au détriment des plus fragiles.
Une semaine d’événements consacrés au rayonnement international de l’industrie musicale française précédera la Fête de la musique. Une initiative du président qui divise les professionnels du secteur.
Refus du gigantisme, souplesse de l’organisation, programmation exigeante et ancrage local : les micro-festivals, privilégiant avant tout l’expérience spectateur, séduisent de plus en plus un public de connaisseurs.
Si les superstars américaines du genre ont longtemps attiré les spectateurs en masse, l’affiche de ces manifestations mêle aujourd’hui de jeunes talents méconnus et des noms du rock ou de la pop.
Le directeur artistique des cérémonies des JO de Paris espère monter ce nouveau spectacle pour le 14 juillet prochain et le jouer à des endroits différents chaque année, selon "ici Normandie".