De 5 au 26 juillet, la 79e édition du Festival sera une fois encore source de joies et de discordes. Qu’importe, entre In et Off, le public s’y retrouvera pour le meilleur et pour le pire
Alors que débute la 79e édition du Festival d’Avignon, le monde artistique, sous les coups de boutoir budgétaires et politiques, semble sonné. Que peut la culture – et singulièrement le théâtre – par temps de crise ? Éléments de réponse en huit leçons et un ouvrage.
Trois écoles privées, l’une historique, les deux autres très récentes et créées par des directeurs de salles avignonnaises, viennent de s’installer dans la ville du théâtre.
Baisse des subventions, choix artistiques contestés, promotion de l’identité locale et du patrimoine au nom de la rationalité économique… L’idéologie d’extrême droite séduit d’autres familles politiques, observe la socio-historienne Marjorie Glas.
Entre retombées économiques, maillage culturel et sauvegarde du patrimoine, ces manifestations font la fierté de nos villages, villes, départements ou régions. Une exception culturelle que le monde nous envie.
Alors que les prix des places de festivals de musique et de concerts de stars ne cessent de flamber, l’inquiétude des spectateurs semble moins le coût du billet que le fait de réussir à décrocher un ticket, constate Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
À Toulouse, la seule école de théâtre en langue des signes de France et d’Europe est menacée de fermeture. Faute de financements, l’École de Théâtre Universelle (ETU) pourrait disparaître, privant les artistes sourds d’un accès fondamental à la formation professionnelle.
Face aux offensives organisées par la droite et l’extrême droite, et alors que l’Etat semble baisser les bras, les moyens manquent pour aider les professionnels de la culture à faire face aux pressions.
Dans un entretien, Peter Gelb a décrit les conséquences néfastes de la politique du président américain sur la vie artistique du pays.
L’Observatoire de la liberté de la création a publié le 10 juin 2025 un « Manifeste pour un débat éthique sur l’art ». Les collectivités et les institutions culturelles sont invitées à l’afficher dans leurs lieux et à affirmer qu’elles le respecteront.