Le gouvernement vient de décider, sans le dire officiellement, de geler les financements alloués à la part collective du pass Culture, qui permet de financer une large part de l’action culturelle dans le scolaire.
Largement subventionnés, coûteux en termes de production, peu écoutés, les disques classiques reposent sur un modèle économique fragile, et ce parfois au détriment des artistes eux-mêmes.
Il succède dès ce mois de février à Jean-Philippe Thiellay, dont le mandat n’a pas été renouvelé.
Le dispositif, qui permet de faire évoluer les prix des places en fonction de la demande, est à l’origine de plusieurs polémiques aux États-Unis et en Angleterre.
En apparence, l’industrie musicale du Royaume-Uni se porte bien. Mais face à la hausse des factures, au Brexit qui a compliqué les tournées sur le continent et à une taxation excessive, artistes et petites salles peinent à se maintenir à flot.
La ministre de la Culture Rachida Dati a présenté ses vœux le 27 janvier aux professionnels de ses secteurs d’attribution. Une rencontre où dominait l’inquiétude et parfois la colère.
Auprès de « Libération », le département évoque un contexte de restrictions budgétaires et dit vouloir se concentrer sur « ses compétences obligatoires ».
BUDGET -
Dans une lettre ouverte, Alexis Corbière exhorte Rachida Dati à ne pas céder aux sirènes d’une droite réactionnaire qui souhaiterait que le parc d’attractions du Puy-du-Fou puisse bénéficier du Pass culture en tant que «spectacle d’art vivant».
La SACD qui perçoit les droits d'auteurs sur les oeuvres audiovisuelles et le spectacle vivant annonce une collecte record pour 2024. Les perspectives sont en revanche négatives pour 2025, notamment avec l'arrêt de la chaîne C8.
En Pays de la Loire, l’annonce soudaine de coupes budgétaires drastiques a créé un désarroi au sein du milieu artistique. Inquiets, les responsables et acteurs du secteur ne se résignent toutefois pas à laisser mourir ce « service public d’intérêt général ».