Christelle Morançais, la présidente de Région, n'a pas trouvé mieux pour réaliser des économies que de sabrer dans les aides à la culture. La ville de Nantes a chiffré à 3,1 millions d’euros la baisse des subventions en 2025 pour ses seuls acteurs culturels.
Alors que la présidente du conseil régional a annoncé une coupe drastique pouvant aller jusqu’à 73 % du budget de fonctionnement de la culture, un collectif d’artistes et de professionnels du secteur dénonce une décision qui s’apparenterait à un plan social de la culture.
Pour le politologue Vincent Guillon, les déclarations de la présidente de la région Pays-de-la-Loire pour justifier ses coupes budgétaires tiennent du désaveu frontal, inédit et sidérant du soutien public à la culture.
L’instrumentalisation de la culture à des fins politiques n’est pas nouvelle. Elle est même au fondement de toutes les aides à la création et des politiques culturelles.
Lundi 25 novembre, lors de sa dernière assemblée générale, Nicolas Dubourg, qui brigue un nouveau poste à la tête d’un lieu, a annoncé à ses adhérents du bureau national quitter la présidence du Syndeac (Syndicat des Entreprises Artistiques et Culturelles).
Attendu depuis des années par le secteur, le label a finalement été lancé à Paris vendredi 29 novembre par la ministre de la Culture. Il vise à mieux protéger et à valoriser les acteurs du milieu de la nuit.
En forme de répliques humanistes à l’offensive culturelle nationaliste, des artistes et des intellectuels se lancent dans la création de spectacles populaires.
Une guerre syndicale fratricide s’est apaisée après la démission du président de l’Association pour le soutien du théâtre privé. La Ville de Paris a décidé d’amputer une partie de sa subvention initialement prévue pour 2024.
Spécialiste des politiques culturelles, Vincent Guillon voit dans les coupures inédites annoncées en Pays de la Loire le symptôme d’un glissement idéologique nourri d’idées fallacieuses.
Lancé en 2019, le Pass culture a été pensé pour faciliter l'accès à la culture dans sa diversité pour les 15-20 ans. Tandis qu'il a permis aux jeunes de lire davantage, certains critiquent ce dispositif comme instrument de reproduction sociale.