L’établissement, recevant entre 250 et 300 élèves par jour, a fait part de son inquiétude après l’annonce du gel du budget permettant le financement de sorties culturelles scolaires, rappelant que « la jeunesse a toujours été une priorité pour le spectacle ».
Depuis 2022, les jeunes de 15 ans disposent de 20 euros et ceux de 16 ans de 30 euros pour acheter des biens culturels. Ces crédits qui leur sont alloués directement pourraient être supprimés, a indiqué le ministère de la Culture, lundi 3 février.
De nombreuses personnalités, de Laure Calamy à Alice Zeniter et Philippe Torreton, soutiennent ce mouvement de protestation qui dénonce "un calcul dangereux" de la part de l'Etat.
Vendredi 31 janvier, le ministère de l’Éducation nationale a mis fin à la part collective du pass Culture pour l’année scolaire en cours, en invoquant des raisons budgétaires. Une décision incomprise, injuste et contestable.
Il succède dès ce mois de février à Jean-Philippe Thiellay, dont le mandat n’a pas été renouvelé.
En apparence, l’industrie musicale du Royaume-Uni se porte bien. Mais face à la hausse des factures, au Brexit qui a compliqué les tournées sur le continent et à une taxation excessive, artistes et petites salles peinent à se maintenir à flot.
La ministre de la Culture Rachida Dati a présenté ses vœux le 27 janvier aux professionnels de ses secteurs d’attribution. Une rencontre où dominait l’inquiétude et parfois la colère.
Auprès de « Libération », le département évoque un contexte de restrictions budgétaires et dit vouloir se concentrer sur « ses compétences obligatoires ».
BUDGET -
Dans une lettre ouverte, Alexis Corbière exhorte Rachida Dati à ne pas céder aux sirènes d’une droite réactionnaire qui souhaiterait que le parc d’attractions du Puy-du-Fou puisse bénéficier du Pass culture en tant que «spectacle d’art vivant».
En Pays de la Loire, l’annonce soudaine de coupes budgétaires drastiques a créé un désarroi au sein du milieu artistique. Inquiets, les responsables et acteurs du secteur ne se résignent toutefois pas à laisser mourir ce « service public d’intérêt général ».