De l’entre-soi, biberonné aux subventions, juste pour une élite ? Contrairement aux caricatures faites par le RN, le théâtre veut s’ouvrir à tous. Et dépense une énergie folle pour que ce lien ténu, mais fédérateur et populaire, ne s’étiole pas.
Au lendemain du second tour des élections législatives, les syndicats du spectacle vivant préparent les projets à défendre auprès du prochain gouvernement.
Logement, sécurité, culture, transition écologique, finances locales... A quelques heures du second tour des élections législatives, les grands blocs partisans s'emploient à convaincre les citoyens hésitants.
C'est le retour des deux plus grands rendez-vous de théâtre de l'Hexagone, le 29 juin pour le In et le 3 juillet pour le Off, en amont des vacances scolaires pour cause de JO. D'où la crainte de perdre des visiteurs, d'autant que se greffent les législatives en ce début de festival.
Le spécialiste des politiques culturelles, Jean-Michel Tobelem, fait trois propositions pour renforcer les liens entre le public et les institutions culturelles pour élargir leur audience.
L’Association des professionnels de l’administration du spectacle publie cet après-midi une nouvelle étude prévoyant une baisse d’un quart des représentations pour la saison 2024-2025, ainsi qu’une diminution de la diffusion des
« Le Rassemblement national dans ses œuvres » (2/2). Loin des attaques frontales des années 1990, les maires du parti d’extrême droite distillent une politique culturelle faite de promotion des traditions locales, d’aides rognées et de valorisation du divertissement.
Les unes après les autres, les organisations professionnelles, syndicales et associatives s’expriment sur la situation politique à la veille du premier tour des législatives.
« Le Rassemblement national dans ses œuvres » (1/2). S’il devait arriver au pouvoir après les législatives des 30 juin et 7 juillet, le parti d’extrême droite provoquerait une rupture dans un secteur réputé de gauche, en favorisant notamment le patrimoine au détriment de la création.