Si la ministre de la Culture Rachida Dati « s’affichait » au Festival d’Avignon, la CGT spectacle a appelé, jeudi 3 juillet, à « refuser de jouer ».
A la fin de juin, le syndicat avait appelé à sa « démission », principalement en raison de « coupes budgétaires » aux « effets catastrophiques » pour le spectacle vivant qu’il impute à la ministre.
De 5 au 26 juillet, la 79e édition du Festival sera une fois encore source de joies et de discordes. Qu’importe, entre In et Off, le public s’y retrouvera pour le meilleur et pour le pire
Alors que débute la 79e édition du Festival d’Avignon, le monde artistique, sous les coups de boutoir budgétaires et politiques, semble sonné. Que peut la culture – et singulièrement le théâtre – par temps de crise ? Éléments de réponse en huit leçons et un ouvrage.
Baisse des subventions, choix artistiques contestés, promotion de l’identité locale et du patrimoine au nom de la rationalité économique… L’idéologie d’extrême droite séduit d’autres familles politiques, observe la socio-historienne Marjorie Glas.
Face aux offensives organisées par la droite et l’extrême droite, et alors que l’Etat semble baisser les bras, les moyens manquent pour aider les professionnels de la culture à faire face aux pressions.
Dans un entretien, Peter Gelb a décrit les conséquences néfastes de la politique du président américain sur la vie artistique du pays.
L’Observatoire de la liberté de la création a publié le 10 juin 2025 un « Manifeste pour un débat éthique sur l’art ». Les collectivités et les institutions culturelles sont invitées à l’afficher dans leurs lieux et à affirmer qu’elles le respecteront.
A Paris, l’événement rituel du 21 juin s’est accompagné de la remontée dans les airs de la vasque qui avait enchanté les Jeux Olympiques, tandis qu’aux Tuileries le concert qui clôturait la France Music Week a réuni 25 000 personnes.