Des institutions culturelles européennes ont signé l’appel « Resistance now : free culture » adressé aux parlementaires européens en leur demandant « d’agir de toute urgence ».
La région prévoit des coupes drastiques dans son budget consacré à la culture. L'Orchestre national des Pays de la Loire, Angers Nantes Opéra, la Folle Journée : des acteurs de premier plan de la musique classique seraient touchés.
Face aux annonces de la présidente de la région Pays de la Loire d’une baisse de 73 % des budgets alloués à la culture en 2025, les acteurs culturels nantais, comme La Folle Journée ou Angers Nantes Opéra, ne cachent pas leurs inquiétudes.
À quelques semaines de son coup d’envoi, le festival doit encaisser une baisse brutale de ses subventions. Et ce n'est hélas ! pas le seul coup de canif annoncé par la région dans sa politique culturelle.
Christelle Morançais, la présidente de Région, n'a pas trouvé mieux pour réaliser des économies que de sabrer dans les aides à la culture. La ville de Nantes a chiffré à 3,1 millions d’euros la baisse des subventions en 2025 pour ses seuls acteurs culturels.
Alors que la présidente du conseil régional a annoncé une coupe drastique pouvant aller jusqu’à 73 % du budget de fonctionnement de la culture, un collectif d’artistes et de professionnels du secteur dénonce une décision qui s’apparenterait à un plan social de la culture.
Pour le politologue Vincent Guillon, les déclarations de la présidente de la région Pays-de-la-Loire pour justifier ses coupes budgétaires tiennent du désaveu frontal, inédit et sidérant du soutien public à la culture.
L’instrumentalisation de la culture à des fins politiques n’est pas nouvelle. Elle est même au fondement de toutes les aides à la création et des politiques culturelles.
Lundi 25 novembre, lors de sa dernière assemblée générale, Nicolas Dubourg, qui brigue un nouveau poste à la tête d’un lieu, a annoncé à ses adhérents du bureau national quitter la présidence du Syndeac (Syndicat des Entreprises Artistiques et Culturelles).
Attendu depuis des années par le secteur, le label a finalement été lancé à Paris vendredi 29 novembre par la ministre de la Culture. Il vise à mieux protéger et à valoriser les acteurs du milieu de la nuit.