FIGAROVOX/TRIBUNE - Comparée à d’autres puissances, la politique culturelle de la France accuse un sérieux retard, alerte la consultante en affaires publiques Marguerite Frison-Roche. Elle appelle à un «18 juin culturel», en référence au discours du général de Gaulle.
Comme chaque année depuis 2022, l’Association pour le soutien du théâtre privé présente son baromètre « Les Français et le théâtre ». L’édition 2025 en constitue la quatrième vague.
Selon une étude de Médiamétrie présentée ce mercredi matin au Théâtre des Bouffes Parisiens, la fréquentation dans les salles privées se maintient. Et rajeunit.
La structure associative, située aux portes de Paris, a appris récemment que les aides de la Direction régionales des affaires culturelles diminueraient de 40 %, ce qui aggravera son déficit.
La collectivité présidée par Renaud Muselier presse les structures à éradiquer le point médian. Sous peine de bloquer leurs subventions, comme celle de l’école Kourtrajmé.
L’édition 2025 du tableau de bord statistique du ministère de la Culture montre qu’en 2023, les dépenses culturelles représentent, en moyenne, 4,5 % du budget des collectivités. Avec des différences sensibles selon les échelons territoriaux
À partir du 28 juin et jusqu’au mois de décembre 2025, le Syndeac lance un cycle de neuf débats partout en France. Il porte ici une parole forte : celle de la convergence autour des services publics.
Le théâtre revêt une importance primordiale au moment où "les gens souffrent d'être que sur leur portable pour échanger laconiquement", rappelle le directeur de Châteauvallon, à Ollioules, et du théâtre Liberté à Toulon.
En ouverture de la France Music Week, Rachida Dati a annoncé un grand plan pour soutenir l’industrie musicale. Dans le même temps, deux conservatoires, à Lyon et à Paris, ont appris que leur subvention baissait. Drôle de signal…
Rachida Dati, la ministre de la Culture, a dévoilé lundi son plan pour soutenir l’industrie musicale lors du lancement de l’événement parisien. Une aide en trompe-l’œil qui semble favoriser les grands acteurs au détriment des plus fragiles.