Alors que plusieurs festivals ont d'ores et déjà jeté l'éponge, d'autres se mobilisent pour réinventer leur événement en version assise, après les annonces de Bachelot.
Un rapport de la Cour des comptes estime qu’une profonde réforme de ces établissements publics est nécessaire.
En annonçant jeudi 18 février que les festivals d’été pourront se tenir à cinq mille personnes masquées maximum, Roselyne Bachelot autorise enfin les organisateurs de rendez-vous culturels à se projeter dans leur édition 2021.
L'événement, qui doit encore être validé par les autorités sanitaires, pourrait réunir quelque 2000 personnes sur deux soirs.
Face à la crise sanitaire, tandis que professionnel·les de l’art s’unissent pour en appeler auprès de l’État à une réouverture prioritaire, certaines villes ont d’ores et déjà déconfiné leurs musées. Provocation ou expérimentation ?
Lundi, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a évoqué deux concerts tests qui se tiendront en mars à Paris et Marseille sous le contrôle de scientifiques. D’autres projets, avec protocoles sanitaires très stricts et public debout, sont également à l’étude.
La politique actuelle du gouvernement face à la pandémie entraîne l'ensemble des pratiques culturelles collectives dans une interminable spirale, plus mortifère qu'une suspension complète mais temporaire.
L’industrie musicale recourt de plus en plus à l’intelligence artificielle, avec l’idée de prédire les futurs succès.
Des musiciens dans des salles vides, le public connecté, chacun dans son salon. Né pendant le confinement du printemps 2020, le livestream, à l’heure du tout-écran, semblait promis à un bel essor. Mais la recette ne convainc pas vraiment.
Contrairement aux musées, les galeries d’art sont encore ouvertes au public malgré la crise sanitaire. Et contre toute attente, le marché de l’art ne semble pas trop pâtir du Covid.