En annonçant jeudi 18 février que les festivals d’été pourront se tenir à cinq mille personnes masquées maximum, Roselyne Bachelot autorise enfin les organisateurs de rendez-vous culturels à se projeter dans leur édition 2021. Mais tous les festivals ne pourront pas se plier à ces règles.
Pas de quoi déboucher un magnum de champagne, mais au moins une bouteille. Avec l’annonce de cinq mille personnes maximum, masquées, assises et à bonne distance, la énième consultation menée jeudi soir par Roselyne Bachelot et des organisateurs de festivals de musiques actuelles (et les jours précédents, avec d’autres disciplines) a au moins le mérite de poser un cadre, et de nous permettre d’imaginer à quoi ressembleront les festivals 2021. Du moins, ceux qui pourront se tenir : si les plus modestes respirent un peu, le Hellfest a aussitôt jeté l’éponge, considérant la jauge assise incompatible avec sa programmation metal. Idem pour Solidays il y a quelques jours, miné par les incertitudes. Ou pour Garorock, qui ne peut se résoudre à « dénaturer l’expérience ». Ils ne seront probablement pas les seuls. D’autres manifestations d’ampleur pourtant (Printemps de Bourges, Francofolies ou Vieilles Charrues) se disent prêtes à plonger dans le casse-tête de la programmation et des protocoles sanitaires, et à adapter leur configuration, toujours soumis à l’évolution de l’épidémie, en espérant que le public suivra.
La ministre a également...
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