Le passe sanitaire, en vigueur dans l’Hexagone, est déjà la règle dans une dizaine de pays européens. Les exploitants français figurent parmi les mieux aidés financièrement, avec les Italiens et les Allemands.
Depuis le 21 juillet, le nombre de spectateurs a chuté de 42,4 % par rapport à la semaine précédente, et de 56 % par rapport à la même semaine de 2019, pénalisant les multiplexes et brisant la carrière de nombreux films.
Bien acceptée par les visiteurs, la nouvelle mesure en vigueur depuis une semaine a néanmoins ralenti les réservations.
Dans son rapport annuel, la Commission de contrôle des organismes de gestion des droits d’auteurs et des droits voisins estime que la pandémie pénalisera encore le monde culturel au-delà de 2021.
Après les annonces d'Emmanuel Macron, les exploitants de salles sont dépités d'avoir à contrôler leurs spectateurs. Les patrons des grands festivals de l'été estiment, eux, cette obligation, rassurante.
À ce stade, le public respecte le protocole sanitaire. Mais les spectateurs sont moins nombreux.
L’AP-HP a constaté l’absence de sur-risque de contamination lors du concert-test réalisé avec Indochine, le 29 juin dernier. Des résultats rassurants, mais fondés sur des protocoles qui ne sont déjà plus appliqués dans les concerts et festivals.
Entre désir d’émancipation et changements de modèle, les héroïnes s’affirment, loin des pressions et diktats de la société.
Bilan morose pour deux des plus grands festivals de France, les ventes de billets restent relativement faibles. Les organisateurs blâment les mesures anti-covid.
Une étude menée auprès des acheteurs de billets montre que nombre d'entre eux ne savent pas qu'ils doivent être remboursés si l'événement est annulé à cause du Covid.