Après les annonces d'Emmanuel Macron, les exploitants de salles sont dépités d'avoir à contrôler leurs spectateurs. Les patrons des grands festivals de l'été estiment, eux, cette obligation, rassurante.
Dans huit jours, à partir de mercredi 21 juillet, il faudra présenter un pass sanitaire (test PCR négatif ou preuve de vaccination) et une pièce d'identité pour accéder à un lieu culturel accueillant plus de cinquante personnes. En intérieur, comme en extérieur. Pour les 12 à 17 ans, la date est repoussée au 30 août. «S'ils se vaccinent avant le début du mois d'août alors ils seront dans les délais», a rappelé le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran. Seuls les cinémas sont vraiment ennuyés. Fast&Furious 9, Kaameloot, OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire, ces superproductions estivales sont destinées aux jeunes. Or, ceux-ci n'ont accès à la vaccination que depuis le mois de juin.
«Nous nous sentons punis. Nous craignons une chute de la fréquentation, personne ne va faire un test PCR pour aller voir un film», s'inquiète Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération National des Cinémas Français (FNCF). A l'inverse, à partir du 30 août, où tout le monde devra avoir un pass sanitaire, il n'y aura plus besoin de s'inquiéter de tous les spectateurs qui enlèvent leurs masques devant le film.
Si télécharger l'application TousAntiCovidVérif est facile pour tout utilisateur et allonge de quelques secondes l'attente du spectateur, le souci de la FNCF est...
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