En 2024, les sorties culturelles des Français ont enfin retrouvé leur niveau d’avant la pandémie, selon le baromètre du Crédoc. Outre le cinéma, le spectacle vivant et les festivals profitent d’une fréquentation en hausse.

La multinationale du spectacle opère une réorientation stratégique vers des événements de plus grande envergure et à plus forte valeur ajoutée, et ce plutôt en dehors de l'Amérique du Nord.

Alors qu’une nouvelle vague de chaleur touche la France, un rapport du Centre national de la musique, publié fin juillet, révèle que les événements culturels, déjà fragilisés économiquement, doivent aussi composer avec les aléas climatiques.

Les grands rassemblements musicaux sont devenus les lieux de la sacro-sainte « expérience » commune et partagée, la grand-messe des temps modernes. On y brandit son smartphone à tout moment, histoire de ne surtout rien rater… Mais rater quoi, en fait ?

Alors que deux tiers des manifestations de musiques actuelles et de variétés en France ont terminé l’année 2024 en déficit, l’homme d’affaires Matthieu Pigasse et le groupe AEG Presents ont racheté We Love Green.

Le ministère de la Culture vient de publier les chiffres de son Baromètre des festivals de l’année 2024, soulignant à la fois le dynamisme du secteur et sa grande fragilité économique.

Plus de 40 % des festivals qui ont répondu à l’enquête du ministère de la Culture affichaient des comptes dans le rouge après leur édition 2024. Seulement un quart d’entre eux a enregistré des recettes supérieures à ses dépenses.

Selon un rapport du ministère de la Culture, les représentations ont fait le plein l’an dernier, avec un bond des recettes de 11 % qui ont généré 2,4 milliards d’euros. Des chiffres dopés par les méga tournées de stars internationales et l’impact des cérémonies des JO.

Politique, violences, religion, genre, écologie… En France, 70 % du public du théâtre pense que tous les sujets ont droit de cité sur scène. Sur le terrain, entre frilosité des programmateurs et ingérence des élus, certaines pièces peinent pourtant à exister.

Pour la troisième année de suite, l’étude du ministère de la culture sur la billetterie confirme le poids majeur de la musique, un domaine qui rassemble le plus grand nombre de spectateurs.