Quelque 1 000 spectacles, pour beaucoup annulés en 2020, sont programmés dans une centaine de lieux, contraints de s’adapter à la crise sanitaire.
Avec “Kingdom” et “Entre chien et loup”, respectivement mis en scène par la Belge Anne-Cécile Vandalem et la Brésilienne Christiane Jatahy, le Festival d’Avignon, pas gâté par la météo, programmait hier des spectacles similaires dans leurs démarches.
Surproduction, concurrence acharnée et, désormais, risques sanitaires...
La nomination de Tiago Rodrigues, ce lundi à la tête du Festival, laisse espérer un renouveau après les huit années de direction de son prédécesseur, marquées par des programmations aseptisées.
Lundi se tenaient les Etats généraux des festivals, lors desquels les géants du secteur se sont inquiétés de leurs mauvaises ventes de billets. Une impopularité qui, en plus des contraintes sanitaires, pourrait être attribuée à la faible diversité de leurs têtes d’affiche.
Le pass sanitaire s'obtient sur présentation d'un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48h ou d'un justificatif indiquant que l'on a été vacciné (deux doses, ou une seule dose pour le Johnson et Johnson ou les personnes ayant eu le Covid).
Le groupement a choisi de pousser les murs et d'inviter à sa table des établissements de toute la France.
Si la féminisation gagne indéniablement le monde de la culture sous l’impulsion du ministère, nombre de freins subsistent, analyse dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
Le Centquatre, Fluxus, Poush, La Fabrique de la Danse, Numeric Lab… Les programmes d'accompagnement d'artistes vers l'entrepreneuriat sont désormais nombreux.
Misant sur une jauge de 100%, les directeurs des festivals sont prêts à accueillir le public. Et leurs programmations sont ambitieuses. Tour de France, de la Drôme aux Vosges, en passant par Sarlat et Chalon-sur-Saône.