Plusieurs organismes regroupant des gérants de salles, producteurs et distributeurs s'opposent à la mise en place des contrôles à partir du 21 juillet.
Le festival breton a dû se transformer en format réduit pour maintenir son édition 2021. Privée de gigantisme, la manifestation mise, pendant dix soirées, sur l’émotion et la proximité.
Quelque 1 000 spectacles, pour beaucoup annulés en 2020, sont programmés dans une centaine de lieux, contraints de s’adapter à la crise sanitaire.
Avec “Kingdom” et “Entre chien et loup”, respectivement mis en scène par la Belge Anne-Cécile Vandalem et la Brésilienne Christiane Jatahy, le Festival d’Avignon, pas gâté par la météo, programmait hier des spectacles similaires dans leurs démarches.
Surproduction, concurrence acharnée et, désormais, risques sanitaires...
La nomination de Tiago Rodrigues, ce lundi à la tête du Festival, laisse espérer un renouveau après les huit années de direction de son prédécesseur, marquées par des programmations aseptisées.
Lundi se tenaient les Etats généraux des festivals, lors desquels les géants du secteur se sont inquiétés de leurs mauvaises ventes de billets. Une impopularité qui, en plus des contraintes sanitaires, pourrait être attribuée à la faible diversité de leurs têtes d’affiche.
Le pass sanitaire s'obtient sur présentation d'un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48h ou d'un justificatif indiquant que l'on a été vacciné (deux doses, ou une seule dose pour le Johnson et Johnson ou les personnes ayant eu le Covid).
Le groupement a choisi de pousser les murs et d'inviter à sa table des établissements de toute la France.
Si la féminisation gagne indéniablement le monde de la culture sous l’impulsion du ministère, nombre de freins subsistent, analyse dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».