Capture vidéo d'une scène du Visions Festival en 2018, à Plougonvelin (Finistère). (DR)
Lundi se tenaient les Etats généraux des festivals, lors desquels les géants du secteur se sont inquiétés de leurs mauvaises ventes de billets. Une impopularité qui, en plus des contraintes sanitaires, pourrait être attribuée à la faible diversité de leurs têtes d’affiche.
Assez logiquement, on a plus parlé aujourd’hui de Kylian Mbappé que de la deuxième édition des Etats généraux des festivals qui s’est tenue lundi en clôture du festival de Bourges en la présence de Roselyne Bachelot, un peu moins de neuf mois après le premier rendez-vous de crise organisé à Avignon . Et pourtant, à moins d’une reconversion surprise du footballeur, ce n’est pas Mbappé qui va nous faire twerker tout l’été. De ce qui en est rapporté aujourd’hui, cette journée de discussions entre professionnels de l’industrie musicale a surtout mis au jour les angoisses de deux gros festivals (jauges à plus de 1 000 spectateurs), les Vieilles charrues et les Francofolies, dont la billetterie trahit pour l’instant des chiffres bien inférieurs aux attentes, à moins de deux semaines de ces événements. Le délégué général du Snes (Syndicat national des entrepreneurs de spectacles), Philippe Chapelon, pointé l’effet tue-l’amour du pass sanitaire et s’est hasardé à interroger la ministre de la Culture sur la possibilité de supprimer cette contrainte d’accès . Cette dernière a été catégorique : «Certains font comme si les jours heureux étaient revenus, mais la pandémie est encore là, la suppression du pass sanitaire ne peut être envisagée dans l’immédiat, ce serait irresponsable.»
Des alternatives locales à plus fortes personnalités
Mais ce dont absolument personne ne parle, c’est...