À l’occasion de la démonstration des élèves de Nanterre sur la scène du Palais Garnier, nous avons interrogé leurs maîtres, qui furent aussi des «petits rats».
L’École de danse de l’Opéra de Paris n’est pas juste un des endroits où se fabrique la crème des danseurs du ballet. Elle est aussi le conservatoire d’un style. Celui de l’école française, célèbre pour son élégance. Cet énoncé recouvre la réalité d’une ronde aussi ancienne que l’Opéra de Paris. Traditionnellement, à cette période de l’année, le public peut assister aux classes données sur la scène du Palais Garnier, division par division. Car l’enfant qui entre à 9 ans à l’école et en sort au plus tôt autour de 16 ans s’est rivé à la barre chaque jour pour apprendre un alphabet de mouvements. Ceux qui lui permettront de bâtir sa carrière de danseur. Et qu’il transmettra à son tour s’il devient professeur. De l’enfant au danseur, puis à l’enseignant, comment évolue ce savoir ? Retransmet-on exactement ce qu’on a reçu ?
Gilbert Mayer, 91 ans, a donné la classe au ballet et enseigné à l’école. C’est un maître éminent qui continue à tenir des stages ici et là jusqu’à New York. Beaucoup…
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