Auditionnés par le Sénat, les responsables du pass Culture se sont attachés, mercredi 17 mars, à vanter les atouts d’un dispositif expérimenté depuis deux ans, voué à une généralisation prochaine… et dont la pertinence fait encore l’objet d’interrogations.
Un «projet-test» a été organisé dans la capitale allemande minée par le Covid-19. 1000 personnes ont ainsi pu s'évader de leur quotidien au son de Tchaïkovski et Rachmaninov dans des conditions sanitaires strictes.
A l’approche d’un week-end de manifestations festives dans toute la France pour obtenir du gouvernement la réouverture des lieux culturels, « La Gazette » a interrogé des élus locaux confrontés à l’occupation de théâtres dans leur collectivité.
La ministre de la Culture était en Bretagne jeudi 18 mars. Pour le patrimoine à Dinan ; pour une table ronde avec divers acteurs culturels à Rennes. L’occasion de l’interroger sur les festivals pour lesquels elle envisage toujours « sauf détérioration majeure », « des assouplissements ».
Alors que le Pass Culture va être généralisé, avec une enveloppe ramenée de 500 à 300 euros par an, pour chaque jeune de 18 ans, les sénateurs ont fait le bilan de cette expérimentation. Le contexte sanitaire et la fermeture des lieux culturels l’ont biaisée.
Réponse du ministère de la culture : Les territoires ruraux sont des territoires prioritaires de l’action du ministère de culture, qui est pleinement mobilisé dans la mise en œuvre des mesures Culture de l’Agenda rural.
Alors que le virus est sous contrôle dans ce pays, cinémas et salles de spectacle ont rouvert tandis que les acteurs américains font fonctionner à plein régime l’industrie des tournages. Un redémarrage sous condition et très surveillé.