Enquête - Jauge à 35%, couvre-feu à 19 heures et mouvement d'occupation toujours en cours… Toutes les salles ne sont pas assurées de pouvoir lever le rideau même si leurs directions se battent pour rouvrir au public.
Les députés de la commission des Lois se sont prononcés mardi soir en faveur de l'instauration d'un « pass sanitaire » pour l'accès à des grands rassemblements. Le texte a suscité de vifs débats au sein de la majorité et de l'opposition.
Pendant le premier déconfinement, le 6 mai 2020, le président de la République réunissait conseillers et artistes depuis l’Elysée pour une réunion très médiatisée, où il appelait la culture à « enfourcher le tigre ». Des participants en racontent les coulisses.
On aurait aimé applaudir la réouverture des cinémas, des théâtres, des musées… Mais décidée sans concertation, avec des modalités floues et sous la menace d’une flambée de l’épidémie, elle ne peut que nous laisser perplexes. De la démagogie présidentielle ?
A partir du mois de juin, les hôtels, cafés, restaurants, établissements de culture et entreprises d'évènementiel auront droit au fonds de solidarité, même s'ils ne remplissent pas le critère actuel de perte de 50 % du chiffre d'affaires.
Le président du Syndicat national des scènes publiques (SNSP), Frédéric Maurin, s'alarme du traitement réservé au service public de la culture depuis le début de la crise sanitaire : les professionnels ne peuvent même pas assurer un service minimum.
Jeremy Stern et Michael Mckain, les cofondateurs de la plateforme Catalog, voient dans la technologie blockchain l’occasion d’une remise à plat de la propriété numérique et, partant, de l’économie de la musique dématérialisée.
Les lieux de culture vont pouvoir rouvrir à partir du 19 mai selon un calendrier en trois phases. Dans tous les secteurs concernés, le soulagement est grand. Mais il reste encore des modalités d’ouverture à préciser et des décisions à prendre dans les collectivités.
Ce document consisterait en une attestation de vaccination ou un test de dépistage négatif ou un test positif depuis plus de quinze jours. Les contours seront toutefois définis par le Parlement.
Si une date de travail pour la tenue de cette expérimentation, avec notamment le groupe Indochine en tête d'affiche, est arrêtée, il faut encore l'aval du préfet et surtout boucler le tour de table.