
À l'occasion du week-end culturel du Sommet pour l’action sur l’Intelligence artificielle (IA), Rachida Dati avait promis un appel à projets destiné à accompagner l'appropriation, par les industries culturelles et créatives, des intelligences artificielles. Le plan d’investissement France 2030 l'a officiellement ouvert, afin d'encourager les projets communs entre acteurs culturels, publics ou privés, et les entreprises technologiques.
Comme l'intelligence artificielle peut-elle servir la culture (et non l'inverse) ? France 2030, plan d'investissement qui envisage 54 milliards € d'incitations économiques publiques sur cinq ans, a présenté son appel à projets « pour accompagner l’appropriation de l’intelligence artificielle et du numérique par les industries culturelles et créatives ».
L'initiative « s’inscrit dans un contexte de fortes attentes exprimées par les professionnels, les syndicats et les organismes de gestion collectives vis-à-vis des opportunités qu’offre cette technologie, des recommandations du comité de l’intelligence artificielle générative », indique le gouvernement dans un communiqué.
Derrière cet appel à projets, la volonté de faire émerger des « solutions contribuant à la création et au développement de nouvelles expériences culturelles et artistiques », mais aussi « de partage et de valorisation des données » ou même « permettant de sécuriser l’exploitation des contenus et la rémunération des ayants droit ».
Un usage éthique
La présence de l'État comme cofinanceur des projets retenus devrait permettre de garantir « une approche respectueuse du droit d’auteur et de l’environnement, avec des critères spécifiques pour promouvoir une mise en œuvre responsable et un usage éthique de l’intelligence artificielle ».
Bpifrance, à travers sa plate-forme French Touch, et la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts), en tant qu'opérateurs de France 2030, sont mobilisés pour...
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