Privés du public international en raison de la pandémie et restés fermés pendant plus de quatre mois, les établissements savent que le retour à la normale sera long.
Dans une tribune que nous publions in extenso, les principaux représentants du spectacle vivant se disent stigmatisés. Et regrettent que leur secteur soit «sacrifié» par des pouvoirs publics qui, selon eux, manquent de «vision et d'ambition».
ENQUÊTE - Artistes contaminés, jauges réduites, public réticent… Les difficultés s'accumulent pour le secteur, qui voit se multiplier reports et annulations et dont les représentants sont reçus par le gouvernement.
Branle-bas de combat chez RX France. La RMN-Grand Palais a remis en appel d'offres les créneaux dévolus aux deux foires françaises à la suite de la candidature d'un probable concurrent international.
Le Louvre a accueilli 2,8 millions de personnes en 2021, soit une baisse de 70% comparé à l'année 2019 qui comptabilisait 9,6 millions de visiteurs.
Le festival américain du film, qui devait s'ouvrir le 20 janvier dans l'Utah, a renoncé à maintenir ses événements en chair et en os en raison de la propagation du variant Omicron.
Face à la déferlante du variant Omicron et aux incertitudes liées au contexte sanitaire, les salles de spectacle sont parfois contraintes de chambouler leur programmation.
«Nous révoquons le traitement inéquitable que le gouvernement réserve à notre secteur et demandons qu'il cesse au plus vite», s'insurgent deux syndicats.
Malgré cinq mois de fermeture, plus de 4,7 millions de visiteurs se sont rendus dans un des cent sites du CMN en 2021. C'est 65% de moins qu'en 2019.
Le Festival international de BD d'Angoulême 2022 se tiendra plus tard dans l'année, pour limiter le risque lié au Covid-19. Un report qui ne fait pas que des heureux chez les éditeurs.