Les artistes professionnels peuvent continuer à répéter et créer leurs spectacles. Mais ce n'est pas le cas des amateurs.
On le sait davantage encore depuis l'annulation des festivals d'été et les milliards d'euros perdus pour l'économie française : les professionnels du spectacle sont essentiels à l'activité du pays.
Les salles sont à nouveau fermées au public depuis le 30 octobre, plongeant le monde du spectacle vivant dans l'incertitude la plus totale. Comme tant d'autres, le parisien Théâtre 14 a tenté de s'adapter au mieux à la crise sanitaire. Récit.
Ils ont marqué le monde du spectacle pendant des décennies, appréciés des artistes et dans le milieu professionnel. Ce sont deux figures qui se sont éteints. Les hommages se sont multipliés.
L’Unesco a mis en ligne un guide sur les politiques publiques en période de crise sanitaire pour soutenir la capacité de résilience des acteurs culturels et préparer le retour à la vie normale.
Ces professionnels veulent «continuer d'exercer [leur] métier, rare et précieux», alors que le reconfinement a remis leur activité à l'arrêt. Ils lancent un appel de détresse.
« Malgré le confinement, il se passe beaucoup de choses dans les salles de spectacle, les théâtres et les opéras », observe dans sa chronique Guillaume Fraissard, chef du service culture du « Monde ».
Pour nourrir la machine du streaming, les maisons de disques signent à tour de bras et jettent les musiciens après parfois seulement un album, une fois la tendance retombée.
Quatre mois après sa nomination, elle peine à obtenir gain de cause pour les secteurs culturels, heurtés de ne pas être vus comme « essentiels ».
De couvre-feu en second confinement, les salles de spectacles et les festivals en plein marasme subissent les contraintes sanitaires et se résignent à reporter ou annuler leur programmation.