Selon Malika Séguineau, les spectateurs accepteront ce pass pour "revivre une expérience en situation réelle, où le masque n'est plus obligatoire".
Alors que la crise sanitaire et ses épisodes de confinement se prolongeaient, les lieux extérieurs se sont vite imposés comme une solution face aux fermetures administratives des équipements culturels, à la limitation des jauges et à la lassitude du public face aux écrans.
Malgré les contraintes, le public retrouve le chemin des salles obscures en attendant la sortie de blockbusters et de grosses productions françaises.
Obligatoire depuis le 9 juin pour assister aux événements et rassemblements de plus de 1 000 personnes, le dispositif peine à convaincre les professionnels du secteur.
Lundi se tenaient les Etats généraux des festivals, lors desquels les géants du secteur se sont inquiétés de leurs mauvaises ventes de billets. Une impopularité qui, en plus des contraintes sanitaires, pourrait être attribuée à la faible diversité de leurs têtes d’affiche.
Au lendemain des élections régionales, le rôle des régions en matière culturelle pourrait-il évoluer dans les prochaines années suite aux différents résultats ? Certaines régions appellent à davantage de libertés quant à leurs politiques culturelles afin de ne plus dépendre de l'Etat.
Les Francofolies et les Vieilles Charrues n'ont toujours pas vendu l'intégralité de leurs billets, à quelques jours de leur ouverture. Roselyne Bachelot incite à réserver, les festivals étant «sécurisés».
Le pass sanitaire s'obtient sur présentation d'un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48h ou d'un justificatif indiquant que l'on a été vacciné (deux doses, ou une seule dose pour le Johnson et Johnson ou les personnes ayant eu le Covid).
Grande absente des débats lors des dernières élections régionales et départementales, la culture est pourtant très largement soutenue et financée par les collectivités territoriales. Le sociologue Quentin Fondu éclaire ce paradoxe.