Le festival breton a dû se transformer en format réduit pour maintenir son édition 2021. Privée de gigantisme, la manifestation mise, pendant dix soirées, sur l’émotion et la proximité.
Entre désir d’émancipation et changements de modèle, les héroïnes s’affirment, loin des pressions et diktats de la société.
Quelque 1 000 spectacles, pour beaucoup annulés en 2020, sont programmés dans une centaine de lieux, contraints de s’adapter à la crise sanitaire.
Bilan morose pour deux des plus grands festivals de France, les ventes de billets restent relativement faibles. Les organisateurs blâment les mesures anti-covid.
Avec “Kingdom” et “Entre chien et loup”, respectivement mis en scène par la Belge Anne-Cécile Vandalem et la Brésilienne Christiane Jatahy, le Festival d’Avignon, pas gâté par la météo, programmait hier des spectacles similaires dans leurs démarches.
Une étude menée auprès des acheteurs de billets montre que nombre d'entre eux ne savent pas qu'ils doivent être remboursés si l'événement est annulé à cause du Covid.
Surproduction, concurrence acharnée et, désormais, risques sanitaires...
L’AP-HP, qui supervisait les niveaux de contamination, a trouvé un taux d’infection similaire entre les participants au concert et le groupe de personnes restées chez elles.
Une subvention minimale de 8 000 euros sera accordée aux cinémas qui s’engageront, en dehors des périodes scolaires, dans des actions d’animation, de communication, d’éducation et de programmation.
Depuis le relâchement des contraintes sanitaires, le 19 mai, et la réouverture des salles de spectacle, une partie du public est au rendez-vous. Mais une autre, plus timorée, manque à l’appel.