Alors que la crise sanitaire et ses épisodes de confinement se prolongeaient, les lieux extérieurs se sont vite imposés comme une solution face aux fermetures administratives des équipements culturels, à la limitation des jauges et à la lassitude du public face aux écrans.
Une bouffée d’air, au sens propre comme au figuré. En misant davantage sur des lieux extérieurs, perçus comme plus « covid compatibles », les professionnels de la culture des collectivités ont dû faire preuve de plus de débrouillardise et de créativité pour partager un instant avec des artistes et casser le rythme des routines confinées. De la musique trop enjouée ? Vous risquez de voir les gens se mettre à danser. Des annonces en ligne ? Vous redoutez les attroupements.
Au-delà de la situation spécifique des festivals, les tâtonnements liés à la crise ont amplifié ce « jeu de funambules » selon Amélie Ranty, chargée de mission « art dans l’espace public » à la métropole de Nantes (24 communes, 656 300 hab.), qui a observé une « importante montée en compétences des acteurs sur la programmation dans l’espace public ». Une opinion partagée par la directrice des affaires culturelles de Mayenne communauté (33 communes, 36 800 hab., Mayenne), Cécile Allanic. « Il y avait une forme de jusqu’au-boutisme dans notre envie de continuer à avoir un lien avec le public et de valoriser le faire-ensemble des acteurs culturels », constate-t-elle.
Impromptus artistiques et interactions sociales
Fenêtres, balcons, cours et jardins sont devenus des lieux opportuns pour l’organisation d’« impromptus artistiques », avec ...
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