Limitation des jauges, distanciation physique, port du masque... ces mesures sanitaires risquent fort de réduire considérablement la part d'émotions collectives inhérentes aux festivals et grands concerts de plein air.
Le livre, la musique, l'audiovisuel sont les produits culturels les plus demandés. En généralisant le pass culture, le pari est aussi de toucher les jeunes les plus éloignés de la culture.
À Paris, l’Odéon est libéré, mais bien des salles restent à la merci des manifestants.
Après l’annulation l’an dernier, les acteurs des marges du festival, qui doit se tenir en juillet, espéraient une réorganisation en profondeur du off, jungle très concurrentielle et régi par la seule loi du marché.
L’enquête de Pôle Emploi sur les intentions d’embauche des entreprises affiche des résultats encourageants. Mais les perspectives d’emploi sont moins bonnes qu’avant la crise.
Expositions majeures ou en lien avec les préoccupations du moment, espaces restaurés, nouveaux parcours ou activités, tout est fait pour redonner envie. Le Louvre a déjà élargi ses horaires de visite mais impose des mesures de sécurité strictes, dont le port du masque obligatoire dès 11 ans.
Cet essai clinique concernera 7500 personnes testées négativement, dont 5000 assisteront au concert d'Indochine le 29 mai. Anne Hidalgo sera présente et Emmanuel Macron attendu.
Alors que la réouverture des lieux culturels est prévue le 19 mai, et que les réservations vont bon train, des études attestent d’une soif retrouvée du public pour les sorties culturelles.
Alors que cinémas, cafés et restaurants se réjouissent de pouvoir rouvrir le 19 mai à la faveur du déconfinement, la situation est complexe pour les théâtres. Les salles privées et subventionnées sont confrontées à de nombreuses difficultés.
Le ministère de la Culture a recalé le projet marseillais qui était réalisé sans test du public, pour mesurer les risques de contagion.