Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », analyse l’explosion du nombre de festivals dans l’Hexagone, qui est passé en trente de 600 à 6 000.
Alors que les écrivains reçoivent en moyenne moins de 8 % du prix public d’un ouvrage, ils veulent imposer un taux minimum de 10 %.
La profusion de l’offre complique la vie des libraires indépendants, qui sont contraints de faire des choix draconiens, voire militants.
Le Syndicat national de l’édition a annoncé une baisse de 4,38 % du marché par rapport à 2017, à 2,67 milliards d’euros. Les ventes de romans, en particulier, ont chuté.
Le code de la propriété intellectuelle prévoit qu’ils doivent être payés lorsque leurs œuvres sont exposées, mais la loi n’est quasiment pas appliquée. A l’occasion des Rencontres de la photographie d’Arles, le ministre de la culture, Franck Riester, veut « changer les habitudes ».
Avec sa croissance exponentielle (1.592 spectacles), le festival Off d’Avignon, longtemps synonyme de liberté, craint la saturation. L’association qui le chapeaute et des collectifs de compagnies s’activent pour inverser la tendance.
Live Nation, AEG, Fimalac et consorts sont-ils de commodes épouvantails pour des professionnels craignant de voir leurs prés carrés se réduire, des tigres de papier justifiant la réorientation de fonds publiques vers une politique de marketing territorial, ou de réelles menaces pour l’expression
Jean-Pierre Baro et Guillaume Dujardin sont des hommes de théâtre forts d’un certain pouvoir (metteur en scène, pédagogue, directeur de compagnie, de structure et/ou de festival). Face à eux des élèves, de jeunes actrices, de jeunes collaboratrices qui entrent dans le métier.
L'auteur d'un blog sur Mediapart a mis en lumière plusieurs affaires de violences sexuelles dans le milieu du théâtre public. L'omerta y serait la règle, chacun se tait pour garder sa place.
Ils soutiennent des causes chères à leur coeur : du théâtre, de la musique, de l'art contemporain. Et permettent à de jeunes talents d'émerger.