La culture, grande absente de la campagne ? Qu’à cela ne tienne ! Quinze jours avant le premier tour de la présidentielle, Télérama invite dix personnalités de la culture pour remettre le sujet au centre du débat.
Transmission, éducation, accès aux œuvres et aux savoirs... L’Humanité donne carte blanche à dix personnalités du monde culturel pour penser les missions d’un futur ministère et remettre au centre des préoccupations ce thème oublié de la campagne électorale.
À force de laisser l’Élysée dicter sa conduite, le ministère de la Culture a perdu le rôle moteur qui lui avait été assigné. A-t-il encore un sens ? Oui, à condition de porter de nouveau un projet de société.
DÉCRYPTAGE - Si le sujet est rarement au cœur des campagnes électorales, cette fois la guerre en Ukraine et le Covid-19 l’ont occulté. Considéré comme un secteur économique fort, il est pourtant jugé fondamental par la plupart des candidats.
Les programmes culturels des candidats à l’élection présidentielle réservent quelques surprises. Les plus engagés ne sont pas nécessairement ceux qu’on attendait. Certains se focalisent sur quelques thématiques, laissant des pans entiers de culture en jachère.
Le poids lourd des médias Vivendi, propriétaire d'Editis, numéro deux de l'édition en France, a annoncé lundi son calendrier pour tenter de contrôler totalement le groupe Lagardère, maison mère de Hachette Livre et numéro un de l'édition.
La sécurité, le pouvoir d’achat et l’immigration monopolisent les programmes et discours des candidats à l’élection présidentielle. La culture en revanche est aux abonnés absents. Tour d'horizon.
Les députés ont auditionné le 9 février Sébastien Cavalier et l’autrice Valérie Zenatti, respectivement président de la société pass Culture et présidente de son comité stratégique. L’occasion pour les parlementaires d’obtenir des précisions sur les améliorations du dispostif. Tour d’horizon.
La vie culturelle a survécu tant bien que mal à la pandémie grâce aux 14 milliards d’euros d’aide publique. Cette avalanche de crédits n’a cependant pas suffi à rompre la défiance qui règne entre le président de la République et le monde de la culture.
Alors que Catherine Pégard achève une année de présidence par intérim, la nomination de son successeur tarde à venir. Les prétendants ne manquent pourtant pas à ce poste très convoité et éminemment politique.