Le Louvre, Versailles, Orsay, le Centre des monuments nationaux… Toutes les grandes institutions culturelles françaises accusent des pertes en dizaines de millions d'euros. Elles appellent à l'aide l'Etat actionnaire pour préserver l'avenir.
Selon une enquête de L'Œil du public, 47% des Français prévoient de réduire le nombre de leurs sorties culturelles.
Avec 2460 manifestations annulées cet été, le manque à gagner pour les collectivités, les commerçants et, bien sûr, pour les organisateurs, menace l'emploi dans le secteur culturel et au-delà.
Face au coronavirus, les initiatives solidaires et engagées se multiplient, à l'instar d'une trentaine de petits ensembles qui se regroupent géographiquement ou par affinité artistique, pour créer leur propre festival.
Le secteur des musiques actuelles n'envisage pas de retour à la normale avant l'automne 2021. L'interdiction des concerts debout tandis que les rassemblements de plus de 5.000 personnes seront de nouveau permis à partir du 1er septembre, rend la reprise inenvisageable.
Le secteur culturel le plus touché par la crise sanitaire ne voit toujours pas comment il pourra redémarrer son activité.
La culture est-elle objet de consommation comme les autres ? Dans cette tribune, le collectif Païdeia plonge dans l’histoire des idées pour éclairer nos politiques culturelles et donner à penser demain, notamment au prisme des humanités numériques.
Malgré les résultats de quelques sorties françaises, les salles ne sont fréquentées que par un spectateur sur trois par rapport à la moyenne d'avant le coronavirus.
Sinistrées par la crise sanitaire, les entreprises du secteur enregistrent toujours un chiffre d’affaires proche de zéro et réclament des dispositifs d’accompagnement.
Un mois après la réouverture des salles, le nombre d'entrées est à environ un tiers de sa moyenne habituelle. Si ce chiffre est encourageant, les salles estiment qu'elles auront besoin de mesures supplémentaires de soutien pour s'en sortir.