Le Premier ministre a affirmé le 16 octobre qu’il n’y aura pas de dérogation au couvre-feu pour la culture. Les acteurs du secteur public du spectacle vivant estiment que l’alourdissement des contraintes sanitaires met en péril leurs missions d’intérêt général.
Du concert « Unisson solidaire » ce samedi aux Bouffes du Nord aux divers festivals de l'automne dont celui de Royaumont, la mobilisation conjointe des artistes, des élus, des mécènes, tente de sauver ce qui peut l'être malgré la pandémie et le couvre-feu.
Malgré les appels à la souplesse dans l’application du couvre-feu, les théâtres, les cinémas et les salles de spectacle ne pourront pas rester ouverts jusqu’à 21 heures. Certains professionnels préconisent de continuer la bataille sur le front juridique.
Après les annonces du Président de la République, les théâtres et les compagnies de danse essayent de trouver la parade. Tout en respectant les mesures liées au couvre-feu.
Une nouvelle salle à Paris ! La Scala célèbre l’ouverture de sa petite sœur, La Piccola Scala, deux ans après sa propre inauguration, en 2018.
À partir du samedi 17 octobre, la vie sociale nocturne s’arrêtera entre 21 heures et 6 heures à Paris, en Île-de-France et dans les métropoles d’Aix-Marseille, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne et Toulouse, pendant au moins quatre semaines.
Les exploitants demandent au gouvernement de laisser les séances terminer à 21 heures, mais Jean Castex a fermé la porte à un assouplissement.
Des pièces de théâtre pour prôner la tolérance et l’acceptation de l’autre, c’est le projet mis en place par la compagnie Le Trimaran à destination des jeunes publics.
Yann Chevallier est directeur du Confort Moderne, salle de musiques actuelles à Poitiers (86)
S'il prend toute la mesure de l'urgence sanitaire, le comédien rappelle que les métiers du spectacle et de la restauration ont fait l'effort de s'adapter avec le plus grand soin aux nouvelles règles.