Le producteur d’Alex Lutz et Nicolas Canteloup a déboursé 8 millions d’euros pour acquérir l’établissement parisien construit en 1907. Son objectif ? Remplacer les événements “trop connotés idéologiquement” par du théâtre, des artistes pop-rock et de l’humour.
Sujet on ne peut plus sensible, la place des élus dans la programmation culturelle s'annonce comme un sujet électrique dans les prochains mois. En cause, l'exacerbation des débats au sein de la société, et l'horizon budgétaire assombri pour la culture.
La première étude mondiale sur l’impact de l’IA évalue la chute des rémunérations des artistes à 24 % dans la musique d’ici à cinq ans. Dans l’audiovisuel, la baisse est estimée à 21 %.
Vendredi 29 novembre, au nord de Nantes, à l’issue du spectacle de la compagnie Allégorie, le public a été interpellé par les artistes, durement touchés par l’arrêt des subventions de la région des Pays de la Loire.
Après l’annonce du tour de vis sans précédent dans le budget de la Région, le monde de la culture de Loire-Atlantique, privé de subventions, est inquiet et en colère. Cette crise aura aussi très vite des conséquences pour le public. Explications.
Des institutions culturelles européennes ont signé l’appel « Resistance now : free culture » adressé aux parlementaires européens en leur demandant « d’agir de toute urgence ».
La région prévoit des coupes drastiques dans son budget consacré à la culture. L'Orchestre national des Pays de la Loire, Angers Nantes Opéra, la Folle Journée : des acteurs de premier plan de la musique classique seraient touchés.
Face aux annonces de la présidente de la région Pays de la Loire d’une baisse de 73 % des budgets alloués à la culture en 2025, les acteurs culturels nantais, comme La Folle Journée ou Angers Nantes Opéra, ne cachent pas leurs inquiétudes.
À quelques semaines de son coup d’envoi, le festival doit encaisser une baisse brutale de ses subventions. Et ce n'est hélas ! pas le seul coup de canif annoncé par la région dans sa politique culturelle.
Christelle Morançais, la présidente de Région, n'a pas trouvé mieux pour réaliser des économies que de sabrer dans les aides à la culture. La ville de Nantes a chiffré à 3,1 millions d’euros la baisse des subventions en 2025 pour ses seuls acteurs culturels.