Lors d’une allocution retransmise en direct, le chef de l’Etat a détaillé des premières mesures pour aider le monde de la culture face au Coronavirus. Une intervention très attendue.
Librairies, théâtres et cinémas fermés, festivals annulés… Déjà sinistrés par le confinement, les milieux de l’art et du spectacle devraient pâtir après le 11 mai des règles de distanciation sociale. Ils guettent avec appréhension les annonces présidentielles de ce mercredi.
Le directeur général de l'Opéra de Paris juge que les préconisations pour la réouverture des salles de spectacles sont «impraticables pour le public, pour les artistes et pour les salariés».
Le ministre dresse le lourd bilan de la crise pour la culture, activité pourtant si essentielle. "Elle est notre raison d'être ensemble et notre façon de parler au monde."
Le dispositif d’activité partielle mis en place pour les intermittents du spectacle ne prend pas en compte les spécificités de la musique classique. Pour dénoncer cette injustice, un collectif de 263 musiciens classiques indépendants signe une tribune.
Se basant sur un groupe de travail lancé par Audiens Care Service, le professeur François Bricaire formule un éventail de recommandations pour la réouvertu
Les contrats ne couvrant pas les risques liés au Covid-19, les producteurs en appellent à l’intervention de l’Etat.
A l’initiative du pianiste David Fray, des Quatuors Modigliani, Ebène, Diotima, 264 musiciens classiques indépendants ont signé une Tribune pour alerter le Président et le gouvernement sur leur survie engagée dans la crise traversée par le spectacle vivant.
Doublement impactés par la fermeture des librairies et par l’arrêt de la vie théâtrale, les éditeurs de théâtre sont très fragilisés. Individuellement et collectivement, ils mettent en place la reprise de leurs activités.