
Près de 148 000 personnes se sont rendues cette année à Rock en Seine, soit plus de 30 000 de moins qu’en 2024. Le patron du festival confirme une « situation financière délicate ».
Une édition loin d’être une réussite dans les chiffres. Le festival Rock en Seine, qui s’est conclu ce dimanche 24 août, a connu une baisse importante de sa fréquentation par rapport à l’année 2024, après avoir été concerné par plusieurs annulations de têtes d’affiche et une polémique autour de la programmation du groupe de punk nord-irlandais Kneecap.
Pour sa 21e édition, le festival parisien a ainsi réuni 148 000 spectateurs en cinq jours. C’est près de 30 000 personnes de moins qu’en 2024, où 180 000 festivaliers s’étaient rendus au Domaine national de Saint-Cloud, tout près de Paris. « On frôle les 150 000. C’est en peu en deçà de ce que l’on espérait, c’est vrai. [...] Il y a eu un peu moins d’attirance pour la programmation que l’an dernier » concède Matthieu Ducos, patron de Rock en Seine, dans une interview au Parisien.
Ce dernier met en avant plusieurs facteurs pour expliquer cette nette chute. « On a été pénalisé par la date avancée et qui arrive tôt dans l’été. Beaucoup ne sont pas encore rentrés de vacances, on l’a vu dans les sollicitations d’invitations entre autres », explique-t-il d’abord.
Les annulations de têtes d’affiche n’ont également pas aidé. C’est notamment le cas du rappeur américain Asap Rocky, qui s’est désengagé de plusieurs festivals en Europe dès juillet, puis de la rappeuse Doechii, nouvelle sensation du rap outre-Atlantique, quelques jours avant le début de Rock en Seine. « On a deux journées en dessous, dont le jeudi impacté par les annulations d’Asap Rocky puis de Doechii en dernière minute », concède Matthieu Ducos.
« Ce n’est pas une année réjouissante »
Le festival désormais a également été concerné par une polémique autour de la venue du groupe de punk nord-irlandais Kneecap, dont l’un des trois membres est poursuivi par la justice britannique pour « infraction terroriste » après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah, classé terroriste au Royaume-Uni.
Sous surveillance, le concert s’est déroulé sans accroc majeur, malgré une ambiance tendue à l’entrée du festival. Kneecap a malgré tout évoqué à plusieurs reprises la situation à Gaza, dénonçant que...
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