Lors d'une table ronde organisée le 16 octobre 2024, les députés de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale ont questionné les représentants de syndicats professionnels du spectacle vivant public sur l'avenir de leur secteur. Si la question budgétaire a été évoquée, les débats ont été beaucoup plus larges.
Pour la première fois, la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale a convié, le 16 octobre, des syndicats du spectacle vivant public pour débattre de l’avenir de leur secteur, en l’occurrence la CGT Spectacle, le SNAM-CGT (artistes musiciens), le Syndicat national des arts vivants (Synavi) et le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac).
Le projet de loi de finances et les crédits envisagés pour la création – 1,06 milliards d’euros, en très légère hausse – sont évidemment dans les têtes, mais pas que. Si toutes les organisations professionnelles s’accordent pour juger les subventions de l’Etat et des collectivités insuffisantes pour faire face à l’augmentation des coûts artistiques et des diverses dépenses de fonctionnement des structures, l’avenir du spectacle vivant public se joue aussi parallèlement sur d’autres enjeux : lors des échanges, il a beaucoup été question de décentralisation, d’écritures de nouvelles formes, de relations aux territoires, de compréhension du monde rural, de la place des équipements labellisés, etc.
Le spectacle vivant public, écosystème de proximité
Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint de la CGT-Spectacle a décrit une situation alarmante, où France Travail constate une baisse du nombre d’attestations employeurs mensuelles (AEM), car « les intermittents du spectacle peinent à remplir leur agenda, avec des contrats de plus en plus courts ». Une situation qui conduit les artistes à...
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