Le Festival international de piano a décidé de « mettre fin aux responsabilités » de son directeur artistique « dans un souci de responsabilité et de sérénité » suite aux soupçons de harcèlement envers ses anciens salariés.
La question était en suspens depuis plusieurs jours. Elle a été réglée par le conseil d’administration du Festival international de piano de La Roque-d’Anthéron, jeudi. « Bien que celui-ci bénéficie de la présomption d’innocence, le conseil d’administration a décidé, dans un souci de responsabilité et de sérénité, de mettre fin aux responsabilités de René Martin dans l’organisation du festival et de mettre en place une nouvelle direction artistique », souligne l’organisation dans un communiqué.
« Le conseil d’administration regrette profondément les événements qui ont conduit à cette situation, tout en reconnaissant la contribution essentielle de René Martin à la création, au développement et à la remarquable réussite du festival, précise le communiqué. Le bien-être des collaborateurs, la prévention de toute forme de violence ou de harcèlement sexiste et sexuel, ainsi que le respect des valeurs humaines, constituent des principes fondamentaux et intangibles pour le festival », poursuivent les administrateurs de la manifestation.
Fin de collaboration avec la ville de Nantes
Fin septembre, une enquête de Médiacités et de La Lettre du Musicien avait fait état d’une « porosité entre dépenses professionnelles et dépenses personnelles » de René Martin, figure de la musique classique, également fondateur du festival international de piano de La Roque-d’Anthéron, dans les Bouches-du-Rhône. Les témoignages d’une vingtaine d’anciens et d’actuels salariés décrivaient un directeur artistique « omnipotent » faisant régner une...
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