La pandémie du covid-19 met le secteur de l'événementiel devant un grand point d'interrogation quant à son avenir à court et moyen terme et sa capacité à surmonter son effondrement.
Après l’annulation du Festival d’Avignon, deux troupes, l’une qui devait jouer dans le « in », l’autre dans le « off », disent leur déception, leur désarroi et leur inquiétude pour leur avenir.
Malgré leur manque de moyens et en dépit des tracasseries administratives, squats, friches et lieux intermédiaires tentent d'apporter soutien et réconfort aux artistes et aux plus démunis.
En ces temps de crise sanitaire, l’Union des scénographes s’efforce d’être un relais d’informations et souhaite dresser un état des lieux sur la situation professionnelle de ces adhérents.
Bien qu’à l’arrêt, les théâtres privés doivent continuer d’assumer leurs frais fixes. Et se préparer à une relance dont les modalités sont encore inconnues. Un fonds d’urgence a été mis en place par le ministère de la Culture pour les y aider. Suffira-t-il ?
Les dirigeants de la manifestation ont mis en place un plan pour éviter la précarité à leurs équipes et aux compagnies.
Moins fréquentés, moins grands mais plus adaptables, certains grands musées de province pourraient bien réouvrir avant les mastodontes parisiens. Reportage au Musée d’Arts de Nantes qui a déjà élaboré son plan de réouverture.
A l’exception des « petits musées » qui pourront rouvrir au 11 mai, cinémas, théâtres, salles de concerts resteront fermés et les grands festivals attendront septembre.
Texte rédigé par Joris Mathieu, auteur, metteur en scène, directeur du Théâtre Nouvelle Génération – Centre dramatique national de Lyon :
Frappés de plein fouet par l’épidémie du Covid-19, les acteurs du monde de la culture attendent avec anxiété les annonces du gouvernement. Et préparent des scénarios de reprise.