Foin toute continuité, pédagogique ou culturelle, le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota assume la crise que nous traversons comme une rupture. L’occasion de vivre le moment confinement mais aussi, et surtout, de se projeter dans un monde à venir.
Le secrétaire général du SNAM-CGT (Syndicat national des artistes musiciens) revient pour Culturelink sur la situation des intermittents du spectacle, sur le sort du CNM et sur la crise que traverse le secteur musical.
Nous attendions une grande solidarité de toute une profession, qui semble ne pas être au rendez-vous.
Le directeur de la musique à Radio France revient pour Le Figaro sur la situation des orchestres et des chœurs, et évoque «l'après» du monde culturel et musical.
Malgré les annonces du gouvernement pour leur venir en aide, nombre d'intermittents se retrouvent dans une situation économique catastrophique. Notamment pour ceux qui sont engagés habituellement par des organisateurs occasionnels de spectacles.
Pour le metteur en scène, directeur de la Comédie de Saint-Etienne et de son Ecole supérieure d'art dramatique, la période actuelle constitue une opportunité de se réinventer. Pour l’heure, il dresse le bilan et explique à Culturelink les conséquences de la crise sur les activités de son CDN.
Plus aucun billet n'est acheté, même pour la rentrée prochaine. Les 770 entrepreneurs de spectacle non subventionnés - compagnies de théâtre, salles, producteurs, tourneurs - en appellent au fonds d'urgence mis en place par le ministère de la Culture.
Les Etats ont beau jeu d’invoquer le caractère essentiel de la culture. Mais ils l’ont exclue systématiquement de leur liste de commerces qui échappent au confinement, déplore Michel Guerrin, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Le président du Syndicat National de l’Édition Vincent Montagne, PDG du groupe Media Participations et président de la chaîne KTO, plaide pour un soutien fort de l’État aux industries culturelles et au secteur livre, affectés par la crise du coronavirus.
Fermé pour cause d’épidémie de Covid-19, c’est avec le licenciement d’une partie de ses équipes que Le metropolitan museum of art « fête » ce mois-ci son 150e anniversaire.