L’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes, qui mettait le secteur en ébullition, devrait être bientôt levée.
Fragilisé par la crise due au coronavirus, le monde du spectacle vivant cherche des solutions pour pouvoir de nouveau accueillir du public. C’est dans cette optique qu’ils ont rencontré la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, mercredi 19 août.
Les exploitants de salles veulent rouvrir peu à peu. Mais l'obligation d'une distance sociale, synonyme d'une réduction de 30 % à 40 % du nombre de spectateurs, ne leur permet pas de rentabiliser leurs spectacles. Comme au cinéma, les grosses productions attendent des jours meilleurs.
Selon une enquête de L'Œil du public, 47% des Français prévoient de réduire le nombre de leurs sorties culturelles.
L’autorisation permettant au parc d’accueillir 9 000 spectateurs attise la colère des professionnels de la culture. Certains dénoncent un nouveau « passe-droit » accordé malgré l’indiction prolongée des rassemblements de plus de 5 000 personnes.
Avec 2460 manifestations annulées cet été, le manque à gagner pour les collectivités, les commerçants et, bien sûr, pour les organisateurs, menace l'emploi dans le secteur culturel et au-delà.
Pour Laurent Bayle, président de la Philharmonie de Paris et qui planifie une Philharmonie des enfants pour 2021, il est vital d'envoyer un signal de reprise.
Devant la recrudescence de l'épidémie, le Premier ministre a de nouveau interdit les rassemblements de plus de 5000 personnes jusqu'à fin octobre. Une volte-face qui repousse un peu plus la reprise des concerts et probablement des grands salons.
L'interdiction est prolongée jusqu'au 30 octobre a annoncé le Premier ministre alors que le ministère de la Culture avait promis un assouplissement des règles sanitaires pour le 1er septembre.
Le village gersois a été contraint d’annuler son événement-phare de la saison estivale en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.