Pour Laurent Bayle, président de la Philharmonie de Paris et qui planifie une Philharmonie des enfants pour 2021, il est vital d'envoyer un signal de reprise.
Devant la recrudescence de l'épidémie, le Premier ministre a de nouveau interdit les rassemblements de plus de 5000 personnes jusqu'à fin octobre. Une volte-face qui repousse un peu plus la reprise des concerts et probablement des grands salons.
L'interdiction est prolongée jusqu'au 30 octobre a annoncé le Premier ministre alors que le ministère de la Culture avait promis un assouplissement des règles sanitaires pour le 1er septembre.
Le village gersois a été contraint d’annuler son événement-phare de la saison estivale en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.
« Le pass culture souffre d'un coût prohibitif pour une efficacité discutable », estiment dans une tribune deux personnalités du monde culturel. « Le déployer plus largement alors que les arts vivants et le patrimoine ont besoin de crédits est une hérésie. »
Face au coronavirus, les initiatives solidaires et engagées se multiplient, à l'instar d'une trentaine de petits ensembles qui se regroupent géographiquement ou par affinité artistique, pour créer leur propre festival.
Après le Lavoir moderne parisien et La Flèche d’or, la Ville envisage de mettre la main sur le cinéma La Clef. Voire sur le Bataclan.
Le secteur des musiques actuelles n'envisage pas de retour à la normale avant l'automne 2021. L'interdiction des concerts debout tandis que les rassemblements de plus de 5.000 personnes seront de nouveau permis à partir du 1er septembre, rend la reprise inenvisageable.
Un décret paru mardi autorise des dérogations à la limitation à 5 000 personnes pour les rassemblements. Une nouvelle complexité dans les mesures sanitaires qui empêche toute visibilité pour les acteurs culturels.
Le secteur culturel le plus touché par la crise sanitaire ne voit toujours pas comment il pourra redémarrer son activité.