Les artistes professionnels peuvent continuer à répéter et créer leurs spectacles. Mais ce n'est pas le cas des amateurs.
Cours en ligne, visites virtuelles, réalité augmentée… Face aux pertes financières liées aux mesures contre la pandémie de coronavirus, les musées cherchent de nouveaux revenus dans le digital. Une démarche jusqu’ici taboue en France.
On le sait davantage encore depuis l'annulation des festivals d'été et les milliards d'euros perdus pour l'économie française : les professionnels du spectacle sont essentiels à l'activité du pays.
Les salles sont à nouveau fermées au public depuis le 30 octobre, plongeant le monde du spectacle vivant dans l'incertitude la plus totale. Comme tant d'autres, le parisien Théâtre 14 a tenté de s'adapter au mieux à la crise sanitaire. Récit.
Au bout de deux semaines de reconfinement, les professionnels du spectacle peinent à sourire.
Contrairement aux Etats-Unis, le monde de la culture français résiste tant bien quel mal aux confinements grâce à l’argent public, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
Eprouvés par la crise sanitaire et la mise à l’arrêt du secteur culturel, ces travailleurs précaires souffrent de n’avoir aucune visibilité quant à la réouverture des salles.
Ils ont marqué le monde du spectacle pendant des décennies, appréciés des artistes et dans le milieu professionnel. Ce sont deux figures qui se sont éteints. Les hommages se sont multipliés.
L’Unesco a mis en ligne un guide sur les politiques publiques en période de crise sanitaire pour soutenir la capacité de résilience des acteurs culturels et préparer le retour à la vie normale.
Ces professionnels veulent «continuer d'exercer [leur] métier, rare et précieux», alors que le reconfinement a remis leur activité à l'arrêt. Ils lancent un appel de détresse.