Le 6 mai, Emmanuel Macron réunissait en visioconférence treize artistes et annonçait des mesures pour venir en aide au monde de la culture. PAR FABIENNE PASCAUD
Hervé Chapron et Michel Monier, du Cercle de recherche et d’analyse sur la protection sociale, expliquent que les professions libérales et indépendantes, les fonctionnaires et parlementaires doivent participer à financer cette exception française.
Le secteur de la culture subit de plein fouet la pandémie. Si les grandes plateformes numériques, sous couvert de gratuité, saisissent l’occasion, de nombreuses initiatives soutiennent l’ancrage des acteurs culturels au sein des quartiers comme des territoires ruraux.
Aucune date n’a pour le moment été avancée pour la réouverture des salles de concert, de spectacle, ou les cinémas.
Perte de revenus, accès labyrinthique et inégalitaire aux aides, la crise du coronavirus touche doublement les auteurs-artistes, qui s'inquiètent.
La pandémie du covid-19 met le secteur de l'événementiel devant un grand point d'interrogation quant à son avenir à court et moyen terme et sa capacité à surmonter son effondrement.
Malgré leur manque de moyens et en dépit des tracasseries administratives, squats, friches et lieux intermédiaires tentent d'apporter soutien et réconfort aux artistes et aux plus démunis.
Quand les salles pourront-elles accueillir du public et dans quelles conditions? L’avenir du spectacle vivant est suspendu à ces questions.
Les Etats ont beau jeu d’invoquer le caractère essentiel de la culture. Mais ils l’ont exclue systématiquement de leur liste de commerces qui échappent au confinement, déplore Michel Guerrin, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Jamais la demande n'a été aussi forte qu'en ces temps d’isolement social. Des étudiantes, futurs professionnelles du secteur, appellent à un plan massif de sauvetage.