Plus vulnérable que le théâtre ou la danse, le milieu des circassiens est frappé de plein fouet par l’interruption des créations et l’annulation des festivals liées aux mesures de confinement.
Même si le ministère de la Culture a mis au point un plan d'aide pour les différents secteurs de son ressort, les collectivités peuvent, elles aussi, intervenir à leur mesure.
Syndeac a publié mardi 7 avril sur son site internet une déclaration commune des organisations d'employeurs et de salariés du spectacle vivant et enregistré, dans laquelle ils réclament "un soutien effectif à l’ensemble des structures du secteur ainsi qu’à l’emploi".
Nous faisons tout pour que cette 74e édition ait lieu, mais nous respecterons ce que les autorités sanitaires nous demanderont de faire”, a résumé Olivier Py, avant de concéder que ce Festival d'Avignon 2020 n'aura peut-être pas lieu exactement aux dates initialement prévues, et ne sera peut-être
Prévues en mai à Tokyo et mi-juillet à Ekaterinbourg, les éditions japonaises et russes de la célèbre Folle Journée de Nantes sont annulées à cause de l'épidémie de Covid-19.
Pôle Emploi a publié sur son site une F.A.Q afin d'accompagner au mieux les intermittents du spectacle dans leurs questionnements sur l'allongement des droits aux allocations chômage.
Dans une lettre adressée au ministre de la Culture, le président et le président délégué de la région Sud demandent à l’Etat de se prononcer sur la tenue ou non des événements estivaux.
La manifestation, qui devait avoir lieu du 29 mai au 27 juin, est le premier festival de théâtre de l’été à être supprimé.
Le Syndicat des Musiques Actuelles a adressé mardi 7 avril une lettre ouverte au gouvernement. Signée par de nombreux organisateurs de festival, elle demande plus d'informations sur la durée du maintien des mesures sanitaires afin de savoir si les manifestations pourront bien avoir lieu.
Alors qu’il fait peu de doute que le festival de métal, prévu fin juin, sera annulé, Ben Barbaud, son directeur, demande à l’État de «stopper l’hémorragie» et critique son contrat d’assurance à 200 000 euros.