
Après avoir pointé à plusieurs reprises les risques que les restrictions budgétaires font peser sur l’offre musicale, le Syndicat des musiques actuelles (SMA) commence à recenser les dégâts sur le terrain. Une litanie d’annulations diverses et variées.
Quel est le point commun entre le département du Gers, la ville de Saint-Nazaire et la région Nouvelle-Aquitaine ? Cette année, ces trois collectivités – parmi de nombreuses autres – réduisent leur budget de fonctionnement et/ou d’investissement consacré à la culture. Face à leurs contraintes financières, les collectivités ont souvent dû se recentrer sur leurs compétences obligatoires.
Ces baisses de subvention ont déjà d’importantes répercussions sur le secteur des musiques actuelles, très subventionné et rarement géré en régie. En témoignent les résultats d’une enquête menée par le Syndicat des musiques actuelles (SMA, 600 adhérents), intitulée « Coupes budgétaires dans la culture : quels impacts sur les musiques actuelles ».
En effet, 9 des 13 régions ont baissé leur budget culture, nombre de départements, et Intercommunalités et communes en ont fait autant. Pour le SMA, le risque est grand de voir des structures péricliter.
Déprogrammations, projets amputés…
Déjà, des événements ont été déprogrammés ou amputés. Quelques exemples parmi d’autres : à Thou Bout’Chant, salle de concerts à Lyon, 16 groupes ont été déprogrammés. A Nevers (Nièvre), le Café Charbon News a réduit le nombre de ses représentations concernant destinées au public scolaire. A Rennes, le Jardin moderne a...
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