Selon une étude réalisée début septembre, le retour du public dans les cinémas, les salles de spectacles et les musées s'est fait plus lent qu'espéré pendant les vacances.
Les distributeurs de films indépendants, déjà fragilisés par la crise sanitaire, doivent faire face à la concurrence des grandes plates-formes, s’alarment, dans une tribune au «Monde», Eric Lagesse et Carole Scotta, coprésidents du syndicat des Distributeurs indépendants réunis européens.
Les acteurs du secteur entendent alerter sur leurs difficultés de plus en plus grandes rencontrées depuis le début de la pandémie. Une lettre ouverte signée par des personnalités politiques, maires et députés, a été envoyée à Roselyne Bachelot.
La plateforme envisage de projeter ses productions originales dans des salles de cinéma du 7 au 14 décembre. Une annonce qui passe mal auprès des syndicats de distributeurs indépendants.
Selon une étude Harris Interactive pour le Ministère de la Culture, seulement 4 Français sur 10 ont renoué avec leurs habitudes de sorties culturelles.
Dotée de deux milliards d'euros par le plan de relance, la culture est identifiée par le gouvernement comme un des leviers de la reprise économique post crise sanitaire.
Depuis une vingtaine d’années, les quartiers culturels et créatifs sont valorisés par les pouvoirs publics comme un levier de transformation urbaine et de développement économique et touristique des territoires.
Une étude commandée par le ministère de la Culture montre que, début septembre, les Français n’avaient pas repris leurs pratiques culturelles d’avant la crise sanitaire. Le spectacle vivant et le musée sont particulièrement affectés. Et les projections dans l’avenir ne rassurent pas…
Dans la foulée des États généraux des festivités populaires et culturelles, qui se sont tenus fin septembre, la Fédération nationale des comités et organisateurs de festivités vient d'adresser un courrier à la ministre de la Culture pour défendre ses propositions.
Près d’un Français sur deux ne s’est pas rendu dans un lieu culturel depuis le 21 juillet, alors qu’ils étaient 88 % à le faire avant la pandémie de Covid-19. C’est le résultat d’une étude commandée par le gouvernement, qui vient appuyer le sentiment ressenti par les professionnels.