Si les plus gros comme le Hellfest ou Solidays ont déjà annoncé l’annulation de leur édition 2021, de nombreux petits festivals ont décidé de résister. Et de tenter d’adapter leurs propositions aux nouvelles normes sanitaires, malgré les incertitudes. Les équipes du Macki Music Festival, du Sarcus et de Peacock Society nous racontent leur vision de l’été 2021.
Après un été 2020 dévasté, à quoi ressembleront les festivals de 2021 ? D’après les annonces faites par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot le 6 mai, ces événements pourront accueillir le public debout en plein air à partir du 1er juillet, dans des espaces prévoyant au moins 4 mètres carrés par personne. Le plafond de la jauge, lui, sera fixé par le préfet en fonction de la situation sanitaire du territoire. « Quand on a entendu ça, on a sauté de joie au bureau », se souvient Noé Thoraval, directeur général et artistique du Sarcus Festival, installé dans un château-monastère du XVIIe siècle dans le Val-de-Loire. Après une annulation de dernière minute en 2020, l’événement devrait être maintenu du 27 au 29 août prochain. « On a la chance d’avoir beaucoup d’espace, puisque le domaine exploitable du château fait 30 0000 mètres carrés de terrain. On avait prévu différents scénarios selon les restrictions sanitaires. Au vu des dernières annonces, on devrait pouvoir accueillir 2000 personnes. », s’enthousiasme Noé Thoraval.
Les normes actuelles demandent certaines adaptations, mais les équipes des festivals sont prêtes à s’y plier pour retrouver leur public après deux longues années sans festivités. « C’est compliqué de se projeter, je dois tous les jours aller à la pêche aux informations », admet Fantin Dufay, chargé de communication pour le Macki Music Festival, qui aura finalement lieu les 11 et 12 septembre prochains. Tout l’enjeu est de proposer un événement covid-compatible à quelque 3 500 fêtards, dans...
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