Les géants du divertissement se sont lancés dans une guerre économique pour le contrôle de la musique live. Le paysage français de ces grands événements peut en être rapidement bouleversé.
La saison des festivals s’est ouverte bien avant les premiers bourgeons. Le 24 janvier, le festival Rock en Seine annonçait débourser la coquette somme de 1,5 million d’euros pour s’attirer les grâces de la star états-unienne d’électro-pop, Billie Eilish.
Un record et une annonce comme un coup de semonce dans le monde des musiques actuelles. L’événement francilien, propriété partagée du groupe Combat du banquier Matthieu Pigasse, et de la multinationale du divertissement AEG du milliardaire trumpiste Philip Anschutz, donnait ainsi le « la » d’une saison minée d’incertitudes pour les festivals indépendants.
Le live, nouvel eldorado des mastodontes du divertissement
Depuis deux décennies, les cachets des vedettes internationales ont crû de manière spectaculaire, tirant à la hausse les rémunérations de l’ensemble des artistes et les prix des billets. La crise du disque, bien sûr, est passée par là. Elle a provoqué un basculement du modèle économique du secteur vers le live...
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